Suzanne au théâtre du Pont Neuf à Toulouse le 30 juin, 1er et 2 juillet

Portrait en pied de Suzanne au Théâtre du Pont-Neuf !

8 place Arzac - 31300 Toulouse
05 62 21 51 78
http://theatredupontneuf.fr
  
Jeudi 30 Juin à 19h30
Vendredi 1er et Samedi 2 à Juillet à 21h00

Durée : 1h 


photo : Aurélie gatet
Obèse.
Obèse et poilu.
Obèse, poilu et affamé.
Obèse, poilu, affamé et perdu dans une ville étrangère peuplée d’individus incompréhensibles.
Un enchaînement d’évènements dans cette ville inconnue mène un homme à considérer son pied gauche différemment. A bien y regarder, il lui trouve un air familier… Mais oui, son pied gauche ressemble à Suzanne, son amour perdu ! Elle a changé, bien sûr, mais c’est bien elle et désormais rien ne pourra les séparer !




photo : Aurélie Gatet
Dans le monde de Roland Topor, les genoux des femmes ont des yeux et les pieds s’échappent du corps de leur propriétaire. Au détour de cette histoire bizarre, Topor soulève les questions de la limite floue entre le beau et le laid, l’image sociale et l’image que l’on a de soi.  La confrontation entre le monde intérieur, peuplé d’imaginaire, et le monde extérieur, avec la rencontre de l’autre, est parfois cruelle, incompréhensible. Mais même au détour de situations tragiques, l’humour surgit, histoire de nous dire que tout ça n’est pas sérieux au fond.

« Je n’aime pas le sérieux. L’esprit de sérieux, c’est de la poussière pour les têtes vides. C’est un truc qui gâche la vie, qui rend les gens cons » Roland Topor



photo : Aurélie Gatet
Le personnage fait face à l’enchaînement des événements avec toute une palette d’émotions mais n’est jamais étonné de la tournure surréaliste que prend l’action. Une logique implacable orchestre le texte de bout en bout. Comme dans un rêve.
Dans un rêve, tout nous semble possible et logique, mais l’espace est changeant, parfois difficile à décrire
Aurélie Gatet a construit un espace scénique reposant sur la lumière. 




L’actrice traverse cet espace sans cesse renouvelé par la lumière en s’accrochant au spectateur pour affronter les évènements qui s’enchaînent toujours plus vite au cours de cette nuit étrange.

Drôle, fantasque, onirique et tragique.
                       
photo : Aurélie Gatet
"Je veille auprès de Suzanne endormie. C’est étrange sa ressemblance avec mon pied gauche. Je sais bien qu’un pied est pied, que Suzanne est Suzanne, mais mon pied est plus proche de Suzanne que de moi. Je ne suis pas en train de me plaindre, au contraire. Est-ce que je ne donnerais pas mes deux pieds pour Suzanne ?"


Mille mercis à Aude Estivalet, graphiste de talent, pour la conception des tracts et de l'affiche