Un conte est comme un songe mystérieux.
Ici c'est un cauchemar hilarant.
Avec un décor surprenant et foutraque
et une conteuse malhabile mais ambitieuse et très motivée.
Regards précieux sur le théâtre d'objet Fred Ladoué de la Cie Volpinex et Hélène Dedryvère de la Cie Figure Libre
Une histoire racontée pour la première fois à Lou Ségol
"Incarner un personnage, c'est comme enfiler une moufle : l'important c'est de ne pas se tromper de sens". Forte de cet enseignement artistique appris dans les stages d'un certain Michel Panzanini, Armanda, qui aurait voulu être mystérieuse et magnétique, entre en scène.
Le décor se déploie comme l'imaginaire de cette conteuse malhabile, qui s'assure régulièrement que son auditoire a bien saisi son histoire.Gaëlle
Levallois aime David Lynch, Claude Ponti, Roland Topor, Lewis
Carroll et les clowns. Elle adore les symboles et le théâtre d'objet. Quand on peut lire mille choses en une et une chose en mille. On a parfois beaucoup d'imagination quand on a été confronté à une grande timidité. C'est le point de départ de ce spectacle.
Ce spectacle, c'est l'histoire d'une conteuse qui a
écrit l’histoire d’un enfant enfermé dans sa maison, symbole de
l’impossibilité de communiquer avec autrui, qui va se confronter à ses peurs. Par pudeur, prétention artistique et goût esthétique, cette histoire simple se complique de plus en plus et ce qu'elle voulait être un pont entre elle et le public va provoquer une désespérante incompréhension.
Mis en scène et co-écrit par la clowne Sigrid Bordier, du Bestiaire à Pampille, avec une scénographie ingénieuse de Sarah Malan, voici un spectacle décalé, beau, drôle et fou.
« Gaëlle Levallois livre un solo délirant et désopilant.(..) Comme les jeux de langage, ce décor à surprises fait rayonner le désir de la conteuse : celui de raconter une histoire, coûte que coûte, de braver ses propres interdits. Une grande et belle performance qui provoque de ces rires restant en bouche et en mémoire. »
Lucie Dumas, Le clou dans la planche (février 2020)
« D’emblée tout est fait pour que nous puissions nous amuser beaucoup de cette conteuse. Elle vient difficilement à bout de son histoire, se prend les pieds dans le tapis des mots, incarne des personnages aux allures de sorcières, des animaux – une vache en mal de rôle de princesse, un crocodile libidineux. Au fil du récit, elle invente une dramaturgie désopilante (et savante !). Mais très vite on comprend que le rire pourrait bien une fois encore masquer – à peine ! – des épreuves, des douleurs… Laissons au spectateur sa libre interprétation du " cri de la plante verte". »
Claude Fèvre | 26 juin 2020 | Chanter c'est lancer des balles
La Kreche, Maugio ( 34 – Hérault)
Ax Animation (09)
Centre Culturel François Mitterand , St-Alban (31)
Centre culturel Henri Desbals, Toulouse (31)
Soutiens
Le Cri de la plante verte est en coproduction avec le théâtre du Grand Rond.
Cette création est également soutenue par la Région Occitanie, le département de la Haute-Garonne et la mairie de Toulouse.